Expressions cyclistes.

Je vous propose de placer dans ce fil toutes les expressions cyclistes connues avec leur traduction. Par ces temps de TdF, on en entend pas mal.

Pour amorcer, en voici quelques unes, à vous de compléter :

Passer par la fenêtre : être décroché du peloton.

Prendre l'air : quitter la protection d'un groupe pour venir se porter aux avant-postes. Attention, à trop vouloir prendre l'air, on peut finir par passer par la fenêtre !

Se refaire la cerise : récupérer et revenir vers la tête de course.

Boucher une (ou plusieurs minutes) : rattraper les hommes de tête situés à une (ou plusieurs) minutes.

Poser une mine : porter une brutale accélération, on dit aussi "attaquer".

Mettre les pouces : rouler pèpère.

Emmener : rouler devant un groupe.

Etre dans le dur ou être dans le rouge : forcer exagérément.

M

D'autres expressions, sur la page suivante :

http://breuil.ifrance.com/liste.htm


mais nous les connaissions déjà toutes bien sûr !

Ben voilà, avec ton site, tu as complètement ruiné le joli post de Michel...
Du coup, pour en trouver de nouvelles, il a fallu creuser :

Faire une Beloki : faire un joli soleil où ça fait mal partout.
Ne pas tourner à l'eau claire : se doper. Ne s'emploie jamais à la 1ere personne du singulier, surtout chez les pros (américains de surcroit).

Et oui, faut creuser...


Entendu sur le Tour de France :


Faire une Armstrong : partir dans le décor, et retrouver la route plus loin (ou plus bas) en passant à travers champs.

Un chasse-patates : un médiocre grimpeur

Un gros-cul : un sprinteur


Peut-être avez-vous vu l'excellentissime émission Strip Tease dimanche soir (tard hélas) avec un reportage sur les deux plus petites équipes du Tour de l'an dernier : les Jean Delatour RAGT, et les Brioches la Boulangère.

Ces smicards du Tour sont à des années lumières des Terminators de tête, et pourtant tellement plus marrants et sympathiques.

Le film est à la fois tordant, pathétique, terriblement humain... On voit les gars au bout du rouleau dans les Pyrénées se faire tirer par la voiture de leur directeur sportif, et implorer chaque spectateur : "Pousse-moi, pousse-moi..."
- Allez!!!! Allez !! courage !!!!
- Alors pousse moi, connard !...

Et après chaque étape, ils se prennent des bières et des Boomerang... alors que devant les caméras les stars chichitent sur un verre de vin...

Il est où, le temps où Bobet disait boire une bouteille de vin par jour, et Anquetil carburait à la choucroute, au cassoulet...

Le TTT devrait relancer cette noble tradition !

"Ne pas passer les ponts" : détester la moindre montée.

Faire une Savoldelli : mener une échappée sur les 15 derniers kilomètres, prendre tout le vent, faire sauter les mecs à l'abri dans la roue et être "naturellement" assez fort pour passer tout le monde au sprint. Expression toute récente. S'emploie uniquement à propos des coureurs qui sont dans une équipe américaine.

Chercher le beurre dans le Frigo : faire une perquisition dans une équipe cycliste. Valable uniquement pour des équipes françaises, espagnoles et italiennes.

Finalement, en creusant, on en trouve ...

"sucer la roue", "victoire à la petite semaine", "jouer petit bras" : synonyme : Hincapie.

Un peu dur pour Hincapie, qui a dû quand même tenir longtemps le rythme de Botero, alors que ce n'est pas vraiment un grimpeur...


Si on fait des expressions avec des noms de coureurs, on ne peut éviter la "Chavanel" : après une échappée, mais se faire rejoindre par le peloton à 200 m de l'arrivée (accessoirement : râler ensuite contre le coureur qui vous accompagnait...)

Je trouve que le comité de candidature de Paris 2012 a fait dans son genre une belle "Chavanel"...

Citation :

Un peu dur pour Hincapie, qui a dû quand même tenir longtemps le rythme de Botero, alors que ce n'est pas vraiment un grimpeur...

Où on retrouve l'expression "rouler à l'eau claire" ...

RALENTISSOR , je ne suis pas trop d'accord avec toi....pourquoi tant de haine par rapport à discovery-chanel???
1)je pense que Discovery doit être une équipe beaucoup plus controlée que les autres et à ce jour il n'y a jamais eu de probéme...je sais je suis peut être naïf
2) les anciens lieutenant de Lance(oui je l'appelle par son petit nom!),Héras,Hamilton(bien que dopé,et là c'est prouvé) ne font rien hors de l'équipe....pourquoi??? je pense simplement que cette équipe est hyper professionnelle et que chaque coureur est à 100% au service du chef,on le voit bien au niveau des grandes ascensions ou chaque équipier saute les uns à la suite des autres pour mettre Armstrong en orbite(facile et c'est d'actualité avec l'anniversaire du premier pas sur la lune ),on sent bien que c'est millimétré,d'ailleur Brunel a dans sa voiture un PC avec toutes les données techniques de l'ascension,ces données ayant été enregistrées lors des reco(car TOUTES les étapes de montagne sont reconnues...),ensuite il procède comme un Co-pilote avec le boss(attention virage à gauche,avec en sortie 10%,tel braquet,tant de puls ect.....)il peut savoir avec toutes les données physiologiques qu'il aura en direct ou en est Armstrong,son état de fatigue ect.....ce n'est pas du peut être tout ça....c'est sûr qu'ensuite on peut critiquer de tel méthodes qui laissent pas trop de place à l'impro mais Discovery est là pour gagner le tour,point barre.
Comme dit L.A chez T-mobile il y a trop de chef et pas assez d'indiens,tout le monde surtout RMC info,encense Vinokourof,pour son panache ses attaques à répétitions(moi je l'appelle "Jo l'élastique") mais je suis désolé,Vino roule perso,il veut montrer son maillot pour faire grimper les enchères lors de son prochain transfert,mais il en a rien à cirer de son équipe qui sur le papier est pourtant très costaud...même si j'en doutais au départ,Ullrich est quand même le vrai leader de la TM,c'est le seul qui a du répondant,c'est dommage qui ne puisse pas arriver bien dès la première semaine......
Voilà un petit peu mon opinion,bon oK je suis un fan de la première heure et peut être que je suis complètement à côté de la plaque,mais en france on a tendance à ne pas aimer les GRANDS champions hyper-dominateur(Schumarer,Lendl,eddy Mercks...)sauf lorsqu'ils sont français...
Dernière petite chose,le bouquin de Lance"il n'y a pas que le vélo dans la vie"aide a bien comprendre le mental de ce champion et c'est une sacrée leçon de vie....
Voilà mon cher RALENTISSOR,il ne faut pas me titiller avec mon idole,et en période de TDF je suis remonté comme une pendule

Eh bé, j'ai cru que tu réagirais jamais ! il faut en balancer pour te faire sortir du bois !!!

Avant de parler de grand champion, et surtout en cyclisme, il faut attendre de voir à quel age les gars cassent leur pipe.

Anquetil, grand champion ? Tu parles, à 60 balais, on débarasse le plancher, bouffé par le crabe, vieil héritage des pots belges de l'époque.

En parlant de Belge, Mercks, grand champion ? Il a le visage bouffé par les mites mais bon, cela ne veux surement rien dire.

Alors, l'américain qui a failli y passer à 26 balais à force de se charger les couilles de testostérone, ses leçons de vie me serviront à allumer mes barbecues.

J'en veux pas plus à lui qu'à un autre. Mais il y a que ne jamais ramasser un coup de bambou en 7 ans est rigoureusement impossible.
On doit surement mettre cela sur le compte d'un professionnalisme à tout épreuve et c'est vrai, sa façon de se charger doit être rudement professionnelle... Remarque, ce n'est pas le premier à avoir réussi une telle organisation : Indurain, avant lui, faisait cela très bien.

Je suis un peu nostalgique du temps où les mecs se rataient un peu dans les timing et dans les doses. Cela nous faisait des tours de France à rebondissements alors que là ..

Enfin, bon, Jean Marie Leblanc a dit qu'il ne restait plus que des vieux coureurs comme Frigo qui n'avaient pas compris que l'époque de dopage était révolue.
Du coup, le peloton propre roule 1 à 2 km/h plus vite que dans les années de charge héroique (les années Virenque, celles pendant lesquelles le trépané des burettes méttait sa méthode au point)

Maintenant, reste Poulidor : 60 balais et pas une artère bouchée. Mais il a rien gagné Raymond. C'est surement pour cela que les français l'aiment.

Et ben dis donc tu es vâchement dur moi j'ai gardé par rapport au tour une âme de gamin et ces champions me font rêver...comme me font rêver les grands marathoniens ou les coureurs de 100m,les grands biathlètes ect...c'est un peu triste de voir le cyclisme uniquement par le dopage non??? et on peu même dire le sport en général.....tu vois Thierry si j'ai commencé le vélo en 2002 c'est un peu grace à Lance Armstrong,lorsque je regarde la saison de biathlon Raphael Poiré me fait rêver et quelque part ces images me portent un peu lorsque je suis sur mes planches...et pis merde même si ce sont tous des chaudières et ben je préfère moi je préfère la jaune!!!!

Entre les "pro" et les "anti" Armstrong, le débat est sans fin... Il y a du vrai chez les deux : d'une part l'entraînement et la gestion de la course semblent plus pros chez Discovery que dans les équipes françaises, et Armstrong a plusieurs fois montré son courage et sa tenacité sur le TDF dans des situations délicates : il y a des champions meilleurs que d'autres, c'est inévitable, et lui et son équipe sont très forts, c'est incontestable. (Et Ulrich n'est pas à la hauteur depuis 2 ans, ça aussi c'est clair) Que les coureurs français perdent 2 ou 3 kilos, et fassent les recos aussi systématiquement que les Américains, et on en reparlera...

Mais d'un autre côté, il y a de fortes présomptions de dopage contre lui, on ne peut le nier, et la loi du silence est une réalité chez les cyclistes...


Moi la question que je me pose c'est : pourquoi le cyclisme est-il davantage associé au dopage que d'autres sports d'endurance, tels que l'athlétisme, le foot ou le rugby, qui eux aussi ont été confrontés à ce fléau ? Est-ce qu'on ne fait pas une fixation sur eux, depuis l'affaire Festina, Pantani, etc.

A mon humble avis, le dopage est encore une réalité, mais il est secondaire par rapport à ce qui a toujours été déterminant dans l'histoire des sports d'endurance : les méthodes d'entraînement.

A chaque époque, en athlétisme ou dans le cyclisme, on a vu de nouveaux champions qui ont écrasé les autres par leur talent propre, et en révolutionnant leur sport par de nouvelles méthodes, et un nouvel esprit. Enfin et surtout par beaucoup, beaucoup de travail...

Le mental est également essentiel, d'où le rôle de l'entourage du sportif : le coach (ceux de Laure Manaudou ou Michael Phelps par ex.), ou le directeur sportif, (et même la famille, d'Armstrong par exemple) ont quand même plus d'importance que le médecin et ses fioles magiques,non ?...


Restons optimistes : même si les produits dopants ont toujours un temps d'avance sur leur détection, celle-ci progresse malgré tout...

En fait, je ne suis ni pour, ni contre Armstrong, Ullrich, Basso, Pantani, Virenque, Mercks ou Menthéour. Pareil pour Bjorndalen contre Poirée, Rossi contre Gibernau ou El Gherroudj contre Békélé.
Je regarde, bien désabusé, c'est tout.

La seule chose qui me dérange dans le cyclisme, c'est que c'est le seul sport (mais j'en oublie peut être un autre, vous me le direz surement) où les gonzes sont capable d'enchainer des efforts surhumain tous les jours.

Je ne sais pas ce que cela pourrait donner si Békélé devait courrir 20 meeting de Golden league en 22 jours (sur semi marathon par exemple) avec une piste où la pente serait à 6% un jour sur 3. Il serait probablement toujours le meilleur, mais les chronos ?

Pareil pour Poirée.

Voilà, ce sport reste un mystère pour moi. C'est un des seul où plus c'est dur, plus les mecs sont contents, que ce soit en pratique amateurs (voir notre sortie d'hier avec Michel : pourquoi fabrique t on des routes comme cela ?) ou en simple spectateur plein de gras devant la télé.

C'est la raison d'être du vélo. Albert Londres avait à peu près tout dit dès 1920 dans son bouquin "les forçats de la routes" : à cette époque, Ullrich et Kloden s'appelaient les frères Pélissier, Basso s'appelait Lapebie, et Armstrong s'appelait ... en fait, Armstrong est bien la seule nouveauté : le dopé scientifique, façon Nasa, an 2000, plus de place pour le hazard. Là, ça sent vraiment le sapin .

Le SEUL sportif en activité que je ne puisse définitivement pas blairer est Schumacher. J'ai contre ce nom de famille une rancune tenace datant d'une soirée sévillane dans le début des années 80.
Et du coup, je fait un repport d'antipathie sur l'autre, le motorisé.