Le petit CR qui va bien:
Le beau temps, c'est tout de même mieux que des seaux d'eau pour faire un duathlon. C'est l'une des raisons pour lesquelles j'ai largement préféré ce duathlon de Sorbiers à celui précédemment disputé à Unieux...
Les autres raisons sont la présences de plusieus copains sur l'épreuve : Mitch en équipe et Totof sur le solo.
Il y avait donc double challenge :
1 - Mitch avait clairement dit a son coéquipier cycliste que si je finissait devant eux, il pouvait définitivement faire une croix sur leur amitié pourtant forgée à grands coups de ricard dans les bistroquets de la région. Moi, vous me connaissez, je suis toujours pour la paix sur terre et j'avais donc dans l'idée de les torcher proprement pour voir comment se passerait le voyage retour ...
2 - Totof : c'est la seconde partie du challenge. Pas la moindre vu l'entrainement spatiate auquel l'arracheur s'était astreint ces 15 derniers jours en multipliant les séances d'enchainement CAP-vélo-CAP, histoire d'habituer ses mollets à cet effort aussi intense que particulier.
Nous voilà donc sur la ligne de départ.
Première petite déception, les équipes partent avec le "petit" duathlon, 10 minutes avant nous. Je ne pourrais donc pas faire douter dans la course mon pote Mitch. Tant pis, faudra lutter à distance ...
Faut tout de même que je fasse une petite digression sur notre échauffement commun avec Totof : je le sentais bien un petit peu stressé, le gars. Il posait pas mal de questions sur l'avant course, la course. Il avait la fébrilité du débutant sur courte distance, l'inquiétude du diesel ironmanesque face aux dragsters courtedistanciens. Il l'avait tellement cette inquiétude qu'à un moment, alors que je me pose contre une barrière pour faire un étirement aussi inutile qu'estampillé Robert, je vois mon Totof prendre la même position en me disant "Ahh, mais cherche pas aujourd'hui, je fais tout comme toi !"
Départ, donc et tout de suite, le parcours CAP s'impose comme étant un monument : on cours dans un parc, la pente est sévère et les allées peu larges, tout en relance. Je manque m'exploser les précieuses sur un poteaux au bout de 300 m de courses (vous savez ces poteaux qui empêchent les voitures d'aller n'importe où) mais je réussit admirablement l'explosion de mon palpitant puisque mon allure est trop élevée ce qui m'oblige à réduire considérablement la voilure au bout d'1 km.
Première boucle de 4 kms en 15'30". Joli pour le parcours très difficile mais trop rapide. Le second tour sera une lente agonie pendant laquelle je chercherais surtout à finir avce un groupe, histoire de pas attaquer le vélo en solitaire.
Fin de la première CAP en 33'30" avec une cinquantième place. Intérieurement, je me dit que Totof a dû me rendre 3 bgonne minutes. Je sais pas vraiment si je croyais à ce que je pensais mais je pensais qu'y croire m'aiderais à mon penser au retour de Totof en vélo ..
Tu penses !! On avait pas fait 7 kms que déjà je vois le soloist me dépasser. Je m'arrache pour basculer au col dans sa roue et on enquille la descente à une belle allure.
Soudain, totof ralentis en se tenant l'arrière d'une de ses cuisses : crampes. Si tôt dans la course, j'ai mal pour lui car la fin de l'épreuve risque d'être délicate. Pour ma part, je me sent bien et je file avec deux autres gars pour le second tour.
La seconde bosse, je l'aurais faite tout seul sur les 3/4. Totof me repasse en bas et je me vois s'éloigner lentement mais inexorablement ... jusqu'à un virage où une seconde crampe le cloue sur le bitume. Il repart dans ma roue et on prendra des relais à 3 jusqu'au parc.
Ma seconde transition est moyenne car je n'avait pas assez défait mes chaussures à la première. Je repart en ayant très chaud, je me sent en surrégime et je préfère gérer sur la montée. Je garde Totof en point de mire et je lache les chevaux dans la descente en essayant de me relacher au max. Je rejoins Totof à 500 m de la ligne et là, sincèrement, le mieux qu'on avait à faire c'est de reconnaitre qu'aujourd'hui, notre niveau était tellement proche qu'une arrivée commune était bien la meilleure possible. Rien ne sert de s'arracher la rate pour mettre 3 secondes à un copain.
Au total, on se sera escrimer pendant 1h56" avec une moyenne de puls à 164 : c'est ce qui s'appelle envoyer le BOUZINGA !!!
Je ne pouvait personnellement pas allez plus vite même si une gestion plus rationnelle de ma 1ère boucle deCAP m'aurais éviter de tant souffrir dans la seconde boucle avant le vélo.
Mon pote Mitch a bien courru mais son copain cycliste (qui était sur sa première expérience chronométrée) a pris un bel éclat. Ils finissent en 1h59" mais aux dernières nouvelles, ils se parlent encore. Par avocats interposés, mais ils se parlent.
La victoire revient à etienne Diemunsh devant Lothain Grand et Pichon : beau podium !!!
NB : Totooooff, je t'avais dit qu'il fallait me laisser ton ticket d e tombola : tu aurais gagner une ... pompe à vélo (je te jure que je déconne pas, même si ça ressemble à un sketch de Coluche ...)